Le président de l’ESS plus que jamais contesté : Ridha Charfeddine, seul au monde !

Pris à partie par des groupes de supporters, le président étoilé est, désormais, l’homme le plus contesté de Sousse.

C’est une saison blanche et sèche que viennent de clôturer Lassaâd Dridi et ses hommes. Le coach étoilé, qui a entamé son mandat en fanfare, alignant sept victoires d’affilée, a vu son parcours s’estomper progressivement sur le double volet national et africain. Le salut de Dridi passe par une deuxième place au classement du championnat, qualificative à la Ligue des champions la saison prochaine. Insuffisant aux yeux d’une frange de supporters qui n’arrête pas d’exprimer sa colère depuis le début du mois en cours. Les supporters étoilés sont si fâchés au point qu’ils se sont pris directement au président du club qui a préféré réitérer sa confiance en son entraîneur contre vents et marées.

Les supporters ne décolèrent pas

Depuis la manifestation organisée le 8 de ce mois devant le siège du club, les groupes de supporters étoilés ne décolèrent pas. Leur ennemi juré n’est autre que le président du club, Ridha Charfeddine, désigné comme la source de tous les déboires, notamment le gouffre financier dont souffre le club. On ne va pas énumérer les difficultés financières des différentes sections, mais tout ce qu’on peut dire à propos de la gestion du club est qu’elle n’est pas digne d’un grand club de la trempe de l’Etoile du Sahel. Mais comme étant le principal pourvoyeur, si ce n’est l’unique, Ridha Charfeddine ne veut en faire qu’à sa tête. D’ailleurs, parmi les reproches faits au premier responsable étoilé, c’est qu’il a fait le vide autour de lui. On lui reproche aussi de ne pas faire appel aux services des compétences du club pour encadrer la section de football. Mais ce qui a mis le feu aux poudres, c’est surtout le gouffre financier. On estime la dette globale de l’ESS entre 60 et 70 millions de dinars. Une dette qui ne cesse de s’accroître au fil des années, ce qui explique, entre autre, la grogne des supporters, d’autant que c’est une saison blanche et sèche que vient de clôturer l’équipe senior de football, vitrine du club.

Aux dernières nouvelles, la tension ne s’est pas atténuée et ce n’est pas l’attitude de Ridha Charfeddine qui arrange les choses. Laisser entendre qu’il compte jeter l’éponge…, encore une fois, n’est sans doute pas la bonne attitude.

Tout le monde sait à Sousse qu’une bonne partie des dettes de l’ESS, elle les doit à son président et que ce dernier ne compte pas lâcher prise tant qu’il ne s’assure pas qu’il va récupérer son dû, sans compter la notoriété que la présidence lui a offerte. Bref, l’ESS est de nouveau au bord de la crise. Encore une fois Ridha Charfeddine en est le principal acteur.

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